Maîtrisez la lumière !

Le flash électronique a mauvaise réputation auprès de la majorité des amateurs de macro. Les premiers essais sont décourageants car ils fournissent toujours des clichés dans lesquels la signature de la lumière artificielle saute aux yeux. Pour dépasser ces premières déceptions, il faut apprendre à modeler l’éclairage pour réussir à reproduire toutes les subtilités des rayons du soleil. Grâce à des éclairages variés sur quelques exemples concrets, cet article donne des pistes pour apprendre à doser la lumière de vos photos macro. C’est l’occasion d’emporter de nouveau sur le terrain le flash qui reste trop souvent à la maison.

Matériel d'entrée de gamme en macro

Pour assouvir ma passion pour la macro, j’ai la chance d’utiliser du matériel très haut de gamme. Mes Nikon D3 et D3x sont associés aux optiques Micro-Nikkor AFS de dernière génération et à des téléobjectifs lumineux. Je dispose également d’un système d’éclairage au flash et de nombreux accessoires dédiés à la photographie rapprochée. Mais que se passerait-il si je me retrouvais brusquement avec du matériel d’entrée de gamme entre les mains ? Est-ce que mes photos deviendraient mauvaises ? Lors de récentes vacances, j’ai été confronté à cette expérience inattendue.

Brun des pélargoniums

Tout amateur de photo de nature apprécie de pratiquer sa passion dans un milieu sauvage où la présence humaine est limitée plutôt qu’à proximité d’une ville. Pour rechercher un spot idéal pour la photo macro, on a tous tendance à visiter des lieux difficilement accessibles ou à parcourir des sentiers peu fréquentés par d’éventuels promeneurs. Cette démarche conduit à négliger à tort la petite faune qui habite sur le pas de la porte du photographe. Si vous vivez dans la moitié sud de la France, allez donc jeter un coup d’oeil au-dessus de vos pots de géraniums. Vous y découvrirez peut-être un minuscule papillon au vol irrégulier fait de trajectoires imprévisibles : le Brun des pélargoniums. Or cet intrus qui s’est invité à votre domicile sans s’annoncer s’avère être particulièrement photogénique ! Je vous invite à me suivre pour une séance de macro atypique dans les pots de fleurs.

Expérience insolite

A l’époque de l’argentique, je rêvais de pratiquer la proxiphoto avec un appareil moyen format pour obtenir la meilleure qualité d’image possible. Depuis, les reflex numériques ont bouleversé la donne avec des boîtiers haute résolution qui allient une grande souplesse d’emploi à une qualité d’image exceptionnelle. Mais mes rêves ont la peau dure ! Début 2010, lorsque j’ai vu arriver sur le marché des boîtiers MF enfin plus performants en haute sensibilité, je n’ai pas pu résister à l’envie de faire un test. Au printemps, je me suis donc retrouvé dans la nature avec un Hasselblad H4D-40 entre les mains !

Le royaume des reflets

Tout photographe amateur de macro peut passer de nombreuses heures en un seul etmême lieu tant il y a de situations propices au déclenchement dans seulement quelquesmètres carrés. Ainsi, une banale pelouse sèche peut faire le bonheur du macro-photographe pour peu qu’il apprenne à observer les détails de la vie qui la peuple. Bien sûr, lorsque le coin de nature sur lequel on a jeté son dévolu possède un caractère très marqué, c’est le rêve! Il reste toutefois à redoubler d’imagination pour retranscrire par l’image l’ambiance unique qui y règne. Et cet exercice impose au photographe d’être particulièrement persévérant. C’est ce que j’ai vécu en fréquentant régulièrement une superbe tourbière vosgienne.

La macro au printemps

Le printemps marque le début d’une nouvelle saison de pho- tographie pour tout amateur de macro. Certains lieux privilégiés par les premiers beaux jours offrent de nombreuses occasions de pratiquer la proxiphoto car la nature s’y réveille brusquement et la vie s’agite partout. Ainsi, les arbres en fleur attirent toute une population d’insectes pour le bonheur du photographe.

Course aux mégapixels

A l’instar des fréquences des processeurs dans le milieu de l’informatique, les mégapixels font fantasmer bon nombre de photographes. Mais jusqu’à récemment, le prix des boîtiers de haute résolution suffisait à calmer les ardeurs les plus folles.
Or, des boîtiers «experts» de très haute résolution arrivent maintenant sur le marché et ils appellent de nombreuses questions sur les qualités réelles ou supposées des images qu’ils produisent. Ce dossier fait le point sur les avantages mais aussi sur les contraintes d’utilisation de ce type d’appareil sans concession. Vos rêves résisteront- ils à la lecture de cet article ?

La recherche d'un graphisme différent

Pour pratiquer la proxiphoto, les constructeurs proposent des d’objectifs macro spécialisés dont les focales sont étagées entre 50 et 200 mm. Ces gammes ne comprennent pas d’optique grand-angle car la distance de travail serait trop courte.
Mais existe-t’il tout de même des solutions pour mettre en œuvre un grand-angle en photographie rapprochée et découvrir d’autres ambiances en proxiphoto ? Ce dossier vous propose d’ouvrir un regard large sur vos petits sujets.

Le laboratoire numérique Nikon

Ergonomie adaptée aux réglages non destructifs, fonctions appliquées de façon sélective, mise en œuvre des points de contrôle ou encore format de fichier NEF spécifique ne simplifient pas la découverte du logiciel Nikon Capture NX2. Ce dossier guide le débutant parmi les nombreuses palettes de l’interface graphique et donne à l’expert des pistes pour exploiter au mieux toute la puissance de ce logiciel pas comme les autres.

Le numérique au service de "l'impossible" !

La souplesse d’emploi des appareils numériques est reconnue par tous les photographes. Mais c’est dans les conditions les plus extrêmes que les qualités des reflex numériques s’expriment pleinement. Ainsi, ils ont bouleversé la photographie ultrarapide. Ce dossier fait le point sur les fonctions numériques qui permettent de prendre des clichés impossibles.